La organización francesa «Comité de Ayuda y Solidaridad con los Prisioneros Políticos en Argentina (CASPPA) emite un comunicaso sobre el tratamiento de que es objeto el repatriado franco-argentino Mario Sandoval a su llegada a la Argentina:
Comme nous l’avons souvent dénoncé dans les pages de CASPA et comme il fallait s’y attendre, Mario Sandoval a été traité de manière inhumaine et dégradante dès son arrivée sur le territoire argentin. La campagne de presse négative acharnée dont il est l’objet en Argentine accentue la pression qui pèse sur lui et fait peser un doute immense sur le traitement judiciaire qui sera le sien, comme il le redoutait.
Dès son entrée dans l’avion qui l’amenait à Buenos Aires, Mario Sandoval a été menotté par les deux policiers d’Interpol qui l’escortaient, et ce durant tout le long vol de 14h, l’empêchant ainsi de se rendre aux toilettes ou de pouvoir marcher.
A son arrivée à l’aéroport d’Ezeiza, rien ne lui a été épargné malgré la fatigue due au vol et à ses conditions d’extradition ; il a été longuement exposé à la presse nombreuse qui était présente, sous escorte des forces spéciales argentines. Aucun autre accusé n’a été ainsi montré à la vindicte populaire, et s’est vu bafouer ainsi sa présomption d’innocence.
Puis, et alors qu’il est sous traitement médical et devait être hospitalisé, il a du se déshabiller à son arrivée au tribunal dans une salle où se trouvait plus de 30 personnes, pour y subir « une visite médicale » humiliante et non respectueuse de sa personne. Malgré la maladie psychiatrique dont il souffre et qui a été attestée par un psychologue français réputé, il a été décidé qu’il était apte à déclarer par le médecin légiste qui l’a vu dans des conditions expéditrices.
Puis il a été ensuite transféré pour passer la nuit à l’unité 28, bien connue pour son état de délabrement, ses conditions sanitaires déplorables et sa surpopulation, malgré la déclaration de l’état d’urgence des prisons décrétée par la gouvernement Macri au printemps dernier. Il a passé la nuit dans des conditions inhumaines, au milieu des flaques d’urines et autres détritus, et s’est fait administrer une autre médication que la sienne, dans des quantités inappropriées, l’empêchant de se déplacer seul et de parler correctement, perdant tous ses repères. Durant ce laps de temps, il s’est fait voler plusieurs de ses affaires, pourtant peu nombreuses, dont sa paire de chaussures.
Malgré son état et les récriminations légitimes de son avocate, il a été auditionné le lendemain matin par l’assistante du juge, dans les mêmes vêtements qu’il portait depuis 3 jours, sans pouvoir se laver ou se changer. Dans de telles conditions, il n’a pas souhaité s’exprimer.
Nous apprenons ce jour qu’en dépit de ces conditions, et en moins 48 heures, la justice vient de lui notifier qu’il était en prison provisoire, sans lui avoir même indiqué l’acte d’accusation, et qu’une saisie de 1,5 million de pesos serait faite à son encontre. C’est un jour bien sombre pour la vérité et la justice.
Comme nous le craignions, compte tenu de ses nombreux écrits contre la justice argentine, Mario Sandoval est la cible d’un traitement particulièrement revanchard et arbitraire. Est-ce cela la justice équitable vantée par l’Argentine pour arracher son extradition ?
Celui qui a un droit mais qui ne peut le faire valoir n’a aucun droit. Honte à ceux qui se prêtent à cette supercherie judiciaire.
Casppa France continuera de dénoncer et de défendre sans relâche les droits des prisonniers politiques en Argentine.
Dès son entrée dans l’avion qui l’amenait à Buenos Aires, Mario Sandoval a été menotté par les deux policiers d’Interpol qui l’escortaient, et ce durant tout le long vol de 14h, l’empêchant ainsi de se rendre aux toilettes ou de pouvoir marcher.
A son arrivée à l’aéroport d’Ezeiza, rien ne lui a été épargné malgré la fatigue due au vol et à ses conditions d’extradition ; il a été longuement exposé à la presse nombreuse qui était présente, sous escorte des forces spéciales argentines. Aucun autre accusé n’a été ainsi montré à la vindicte populaire, et s’est vu bafouer ainsi sa présomption d’innocence.
Puis, et alors qu’il est sous traitement médical et devait être hospitalisé, il a du se déshabiller à son arrivée au tribunal dans une salle où se trouvait plus de 30 personnes, pour y subir « une visite médicale » humiliante et non respectueuse de sa personne. Malgré la maladie psychiatrique dont il souffre et qui a été attestée par un psychologue français réputé, il a été décidé qu’il était apte à déclarer par le médecin légiste qui l’a vu dans des conditions expéditrices.
Puis il a été ensuite transféré pour passer la nuit à l’unité 28, bien connue pour son état de délabrement, ses conditions sanitaires déplorables et sa surpopulation, malgré la déclaration de l’état d’urgence des prisons décrétée par la gouvernement Macri au printemps dernier. Il a passé la nuit dans des conditions inhumaines, au milieu des flaques d’urines et autres détritus, et s’est fait administrer une autre médication que la sienne, dans des quantités inappropriées, l’empêchant de se déplacer seul et de parler correctement, perdant tous ses repères. Durant ce laps de temps, il s’est fait voler plusieurs de ses affaires, pourtant peu nombreuses, dont sa paire de chaussures.
Malgré son état et les récriminations légitimes de son avocate, il a été auditionné le lendemain matin par l’assistante du juge, dans les mêmes vêtements qu’il portait depuis 3 jours, sans pouvoir se laver ou se changer. Dans de telles conditions, il n’a pas souhaité s’exprimer.
Nous apprenons ce jour qu’en dépit de ces conditions, et en moins 48 heures, la justice vient de lui notifier qu’il était en prison provisoire, sans lui avoir même indiqué l’acte d’accusation, et qu’une saisie de 1,5 million de pesos serait faite à son encontre. C’est un jour bien sombre pour la vérité et la justice.
Comme nous le craignions, compte tenu de ses nombreux écrits contre la justice argentine, Mario Sandoval est la cible d’un traitement particulièrement revanchard et arbitraire. Est-ce cela la justice équitable vantée par l’Argentine pour arracher son extradition ?
Celui qui a un droit mais qui ne peut le faire valoir n’a aucun droit. Honte à ceux qui se prêtent à cette supercherie judiciaire.
Casppa France continuera de dénoncer et de défendre sans relâche les droits des prisonniers politiques en Argentine.
TRADUCCIÓN
"Como hemos denunciado a menudo en las páginas de CASPPA, y como era de esperar, Mario Sandoval fue tratado de manera inhumana y degradante, desde su llegada al territorio argentino. La intensa campaña de prensa negativa del que es objecto aumenta la presión sobre él y hace pesar una duda inmensa sobre el tratamiento judicial que será suyo, como él lo temía.
Desde que entró en el avión que lo llevaba a Buenos Aires, Mario Sandoval fue esposado por los dos policías que lo acompañaban durante todo el largo vuelo de 14 horas, impidiéndole así ir al baño o caminar.
A su llegada en aeropuerto de Ezeiza en Buenos Aires, nada se le ha ahorrado a pesar de la fatiga debida al vuelo y a sus condiciones de extradición, y fue ampliamente expuesto a la prensa numerosa, bajo escolta de las fuerzas especiales argentinas. Ninguno otro acusado se ha demostrado así, y ha sido violado sus derechos a que se presuma su inocencia.
Además, y mientras está bajo tratamiento médico y tenía que ser hospitalizado, él tuvo que desvestirse a su llegada al tribunal, en una sala llena de más de 30 personas para someterse a un humillante “examen médico”, no respetuosos de su persona. A pesar de su enfermedad psiquiátrica que sufre, y que ha sido certificada por un profesor francés famoso, ha sido declarado apto a declarar por el médico que le vio en las condiciones que se imaginan.
Se ha transferido después por la noche a la unidad 28, bien conocida por su estado de deterioro, sus condiciones sanitarias deplorables y su superpoblación, a pesar de la declaración del estado de emergencia, decreta para el gobierno de Macri esta primavera. Pasa toda la noche en condiciones inhumanas, en medio de los charcos de orina y otros desechos. El médico le administró otra medicación que la suya, en cantidades inapropiadas, impidiéndole moverse solo y hablar correctamente, perdiendo todos sus puntos de referencia. Durante ese tiempo, le robaron varias de sus pocas pertenencias, incluyendo sus zapatos.
A pesar de su vulnerabilidad y de las recriminaciones legítimas de su abogada, fue oído a la mañana siguiente por la asistente del juez, con la misma ropa que llevaba desde hace 3 días, sin poder lavarse o cambiarse. En tales condiciones, no quiso expresarse.
Aprendemos que, a pesar de estas condiciones, la justicia le notificó que estaba en prisión provisional, sin informar el del acta de acusación ni asurarse que él puede entender, con una incautación de 1,5 millón de pesos. Es un día muy oscuro para la verdad y la justicia.
Como temíamos que fuera, considerando sus numerosos escritos contra la justicia argentina, Mario Sandoval es el objetivo de un tratamiento especialmente revendedor y arbitrario. ¿Es esto justicia justa que a la Argentina tanto le gusta evocar para mandar son extradición?
El que tiene un derecho, pero no puede ejercerlo no tiene ningún derecho. Es una vergüenza para los que se prestan a este engaño judicial.
Casppa France seguirá denunciando y defendiendo los derechos de todos los prisioneros políticos en Argentina"
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La embajada de Francia debe tomar cartas en este bárbaro acto criminal, pues el Derecho Internacional legisla sobre la responsabilidad de un gobierno extranjero que dispone un pedido de extradición, con mayor razón cuando lleva su nacionalidad, francesa.El juicio debe atenerse exclusivamente conforme al delito de que se acusa al sujeto en el pedido de extradición.
Se debe garantizar la defensa en juicio y el correcto tratamiento de su persona, que en este caso en particular llega a ser brutal en extremo.
Las autoridades argentinas deben actuar de inmediato ante las torturas a que es sometido el detenido.
Se debe garantizar la defensa en juicio y el correcto tratamiento de su persona, que en este caso en particular llega a ser brutal en extremo.
Las autoridades argentinas deben actuar de inmediato ante las torturas a que es sometido el detenido.
